Quand il y a du bien-être chez soi, il y a du bien-être en soi. Cette phrase rythme tellement le quotidien de l’architecte Hélène Nicodème qu’elle en a fait la porte d’entrée de son programme d’accompagnement en ligne. Une formation de trois mois qu’elle entend prodiguer à celles et ceux qui sentent que l’adéquation n’est pas entière entre leur lieu de vie et leur vie ! Il y a des années, la jeune femme a commencé à se former en feng shui occidental : une pratique qui désormais ne la quitte plus dans son travail et dont elle sent l’impact sur les gens qu’elle accompagne en tant qu’architecte. «
Parfois mes clients se confient profondément, comme chez un psy, je fais vraiment de la psychologie de l’espace en fait !« , souligne-t-elle. Et de ces discussions, ressortent à chaque fois du sens et une façon d’organiser la maison pour qu’elle apporte l’énergie juste à l’ensemble de la maisonnée. L’année difficile que l’on vient de passer durant laquelle les gens ont été privés d’une bonne marge de liberté mais ont aussi pu redécouvrir leur intérieur dans la souffrance ou dans le bonheur a été révélatrice pour elle aussi.
« J’avais l’impression que l’on était dans une sorte d’urgence, qu’il fallait que j’agisse et que je sorte de l’accompagnement habituel de mes clients pour offrir tout ce que j’ai pu apprendre à d’autres » avec comme objectif une meilleure qualité de vie et un habitat plus ressourçant. «
En Feng Shui Occidental, on considère que notre lieu de vie est un support incroyable pour booster notre épanouissement« .
Décoration en conscience
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L’habitation, c’est la suite logique de nous-même, elle doit donc être complète et structurante pour qu’on s’y épanouisse« . Cartésienne dans l’âme, Hélène Nicodème expérimente pourtant sans cesse la force du rapport entre habitat et habitant. «
On voit cela dans l’impact de l’orientation solaire, l’énergie qu’apporte une ouverture, la qualité de l’air qui circule, aussi bien que dans les problèmes que peut créer l’encombrement. Et dans nombre de maisons, l’encombrement est présent. Une écoute bienveillante permet d’en cerner les causes et c’est le début d’un parcours« , raconte Hélène. Sa formation, elle la voit d’ailleurs comme «
un véritable programme de transformation intérieure et extérieure« .
Se désencombrer
Elle décide donc de proposer un accompagnement de trois mois à toutes les personnes qui veulent être en adéquation totale avec leur chez-soi. «
Cela peut s’adresser à ceux qui veulent juste changer une pièce chez eux ou qui veulent véritablement redonner un autre souffle à l’ensemble. Après tout le processus est le même : il s’agit d’utiliser une grille de lecture tirée du feng shui que l’on pose sur le plan de l’habitat« , explique l’architecte, « le premier pas, c’est de mieux se connaître soi ! » La formation est centrée sur trois principes : l’architecture minimaliste et la décoration en conscience; le Feng Shui Occidental et le développement personnel et l’habitat durable et les actions éco-responsables. Huit thématiques feng shui sont abordées au fur et à mesure, qui permettront une conscientisation de l’objectif et une priorisation des actions.
Des solutions apparaissent
Concrètement, le groupe recevra du contenu en ligne chaque semaine et un contact de groupe avec la professionnelle tous les 15 jours, avec des bilans individuels réguliers à chaque étape-clé pour amener à des changements en soi et dans l’espace: »
On fait ça peu à peu pour que les choix infusent dans les personnes et se diffusent dans la maison« . Familiarisées au feng shui, les personnes intéressées pourront envisager mieux leur besoin et comprendre leurs intuitions. Ensuite, la formation se fait plus concrète avec des modules d’architecte simple qui permettront de poser des images, des traits sur ce qui est envisagé et un moodboard pour chaque zone de la maison : »
Franchement, on se connecte à des rêves qu’on avait pas imaginé possibles ». Les solutions s’imposent, guidées par le feng shui mais surtout par les habitants eux-mêmes qui auront appris une nouvelle forme de lâcher-prise.
> La formation commence le 19 avril, infos sur le site d’Hélène Nicodème